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Celtics - Blog francophone sur les Boston Celtics

21 juillet 2012

Danny Ainge et Doc Rivers aiment les débuts de leurs rookies

SullingerJared Sullinger à l'oeuvre lors de la Summer League

Jared Sullinger, Fab Melo et Kris Joseph ont tous les trois prouvé de quoi ils étaient capable lors de ces Summer Leagues à Orlando et à Vegas, et leurs performances ne sont pas passées inaperçues auprès du manager général et de l’entraineur de la franchise.

Danny Ainge et Doc Rivers sont d’accord sur le fait que Jared Sullinger a pour l’instant été à les hauteur des attentes placées en lui, et ils pensent tous les deux qu’il pourrait avoir un rôle à jouer cette saison.

« Sullinger est un bon joueur. Il est intelligent, sait faire des passes, a un bon tir et est un bon rebondeur. » a déclaré Ainge. « Il a 20 ans mais je pense qu’il pourrait déjà nous être utile cette saison. Il pourrait avoir un rôle à jouer.»

Doc Rivers a affirmé qu’il allait attendre le camp d’entrainement avant de vraiment déterminer le rôle que pourrait avoir Sullinger cette saison, mais il a toutefois été impressionné par les progrès de l’ex-joueur d’Ohio State.

« Jared correspond à ce que nous pensions de lui » a déclaré Rivers. « C’est un rebondeur extraordinaire, un très bon passeur et il tire beaucoup mieux que prévu, il est vraiment bon. »

« Je pense qu’il ne marquera au poste que contre des joueurs de même taille ou plus petit que lui. A mon avis, il aura du mal contre des gars plus grands mais cela nous va. »

Concernant Melo, le pivot ne jouera probablement pas autant que Sullinger l’année prochaine, étant donné que Rivers et Ainge ont tous les deux affirmé qu’il avait été drafté pour bons acquis.

« Je pense que Fab est de plus en plus à l’aise, » a déclaré Ainge. « Il doit être plus régulier mais je pense que ça viendra avec le temps. Les quelques prochains mois seront très important pour sa progression. Il faut qu’il passe du temps à la salle de musculation et qu’il apprenne à se placer défensivement. »

« Il a clairement de bons acquis. Ce que j’aime chez Fab c’est que c’est un contreur et qu’il provoque des fautes offensives. Très peu de joueurs font les deux. Et il le fait déjà, il n’a pas à l’apprendre. Il le fait déjà et c’est une qualité de se sacrifier pour l’équipe, il doit aussi apprendre comment on fonctionne défensivement sur les pick-and-roll et je pense qu’il deviendra un vrai bon défenseur… Fab a beaucoup défendu en zone à l’université, ça lui a appris à défendre sous le panier et à provoquer des fautes offensives, et ce sont dorénavant des choses qu’il maitrise, il doit maintenant passer à l’étape supérieure. »

Doc Rivers a dit de Melo qu’il était une « force » capable de contrer les tirs adverses, ajoutant ensuite: « Fab a encore besoin de progresser mais je pense qu’il finira par être un bon joueur de NBA. Je ne sais pas si cela sera l’année prochaine, mais qui sait ? »

Sullinger et Melo vont tous les deux avoir la chance d’évoluer aux côtés de Kevin Garnett pour les prochaines saisons, et Rivers a ajouté qu’ils auraient plus de chance de devenir de grands joueurs si ils écoutaient les conseils prodigués par KG.

« Je pense que Fab appréciera le fait d’avoir Kevin dans son équipe. Même chose pour Jared, » a affirmé Rivers. « Il a beaucoup à leur apprendre, et ils peuvent devenir de grands joueurs si ils sont ouverts à ses conseils. S’ils ne l’écoutent pas, ils n’ont aucune chance. »

Rivers a également encensé Kris Joseph, dont le contrat n’est pas garanti et qui souffre d’une hyperextension du genou gauche depuis la victoire de mardi dernier contre les Chicago Bulls.

« Celui qui a vraiment bien joué, c’est Kris Joseph. » a déclaré Rivers, avant d’ajouter : « Kris Joseph est meilleur que ce que tout le monde pense. »

Traduction partielle de l'article d'ESPN Boston "Ainge, Rivers like looks of rooks", traduit par Elian Kuhn

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20 juillet 2012

Doc Rivers : "Nous avons réussi notre intersaison"

"Je pense que nous avons réussi notre intersaison" déclare Doc Rivers. "Quand on obtient tout ce qu'on veut, je pense que ça veut dire que notre intersaison est vraiment bonne."

Les Celtics ont jusqu'à présent resigné Kevin Garnett, Brandon Bass et Chris Wilcox, agents libres, recruté Jason Terry, également agent libre, en utilisant la mid-level exception, sont sur le point de faire signer Jeff Green après une saison blanche l'année passée à la suite d'une opération du coeur et ont drafté Jared Sullinger, ailier fort d'Ohio State, Fab Melo, pivot de Syracuse, ainsi que son coéquipier Kris Joseph.

Doc Rivers s'est également montré excité par l'arrivée de Jason Terry, et plus particulièrement par le fait que l'ancien Maverick n'a aucun problème à commencer les matchs sur le banc.

"Oh, j'aime cette arrivée. Nous avions besoin d'un gars pouvant marquer en sortie de dribble et qui pouvait se créer son tir." affirme Doc Rivers. "C'était l'un de nos plus gros besoins et je pense que Jason est le joueur qu'il nous fallait."

Quant à Jeff Green, Doc Rivers va remettre en place plusieurs plans de jeux qu'il avait dû abandonner la saison passée lorsque l'on a appris que le meilleur défenseur de la Big East allait devoir passer sur la table d'opération afin de soigner un anévrisme aortique et donc, louper la saison.

"Oui, maintenant nous pouvons jouer "small," déclare en effet Doc Rivers. "Jeff peut également beaucoup jouer en 3. Cela nous donne plus de possibilités."

Rivers a également affirmé que Ray Allen, qui a signé avec le Miami Heat, pouvait être remplacé par un seul joueur mais également par un groupe de joueurs si cela s'avérait nécessaire.

"Il n'est pas obligatoire de remplacer un joueur par le même type de joueur" explique Rivers. "On peut également avoir un type de joueur différent et c'est ce que nous essayons de faire."

Selon l'entraineur des Celtics, les différents joueurs recrutés rendront l'équipe meilleure défensivement et permettront d'avoir plus de joueurs capables de porter le ballon, deux améliorations qu'il estimait nécessaire, particulièrement quand on sait que la division Atlantique sera plus compétitive la saison prochaine grâce à l'arrivée de Joe Johnson et la nouvelle signature de Deron Williams à Brooklyn.

"Oui, [la division] a vraiment [progressé]." déclare Doc, avant d'ajouter, "Non, j'aimerais que [toutes les équipes] soient mauvaises. Mais cela n'est pas grave, cela ne nous dérange pas."

Traduction de l'article d'ESPN Boston "Rivers: 'Our summer's been good'", traduit par Elian Kuhn, relu par Leonardo H.

5 juillet 2012

Boston champion! Saison 1983-1984

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Larry Bird et Magic Johnson s'affrontent pour la première fois en finale mais ce sont bien les Celtics qui remportent le titre après une série en sept matchs.

La saison 1983-1984 est celle du changement en NBA. Les playoffs changent en effet de format, les vainqueurs de divisions ne sont plus exemptés de premier tour et huit équipes par conférence participent désormais aux playoffs. De même, le premier tour n’est plus au meilleur des trois matchs mais au meilleur des cinq matchs. Pour la première fois de l’histoire, le futur champion NBA devra remporter quatre séries de playoffs pour être sacré.

Mais ce ne sont pas les seuls changements. En effet, Larry O’Brien, jusque là commissaire de la NBA et qui a présidé la fusion entre l’ABA et la NBA, démissionne lors de l’été 1984 pour laisser la place à David Stern, qui occupait jusqu’alors le poste de vice-président exécutif. La contribution de Larry O’Brien restera toutefois en mémoire puisque le trophée NBA porte son nom depuis 1984.

David Stern, quatrième commissaire de l’histoire de la NBA, sera à l’origine de l’expansion fulgurante du marketing de la ligue américaine, de la création d’une nouvelle stratégie cohérente et rentable de diffusion et de la forte augmentation de la popularité de la NBA. L’actuel commissaire permettra également d’assurer la stabilité des franchises NBA en augmentant les revenus de licence, en amenant de nouveaux sponsors et en améliorant l’image de la ligue grâce à une politique novatrice en matière de prévention contre la drogue.

Les Celtics dominent tout d’abord la saison régulière et totalisent 62 victoires, soit 10 de plus que les 76ers, champions en titre, qui terminent eux juste derrière Boston dans la Division Atlantique. Philadelphie remporte 52 matchs mais se fait éliminer dès le premier tour par New Jersey, ce qui constitue alors le meilleur résultat des Nets depuis la création de la NBA.

Le 5 avril 1984, Kareem Abdul-Jabbar, pivot des Lakers, détrône Wilt Chamberlain et devient ainsi le meilleur marqueur de l’histoire de la NBA tandis que le 13 décembre 1983, Detroit bat Denver 186-184 dans ce qui restera comme le match le plus prolifique de toute l’histoire de la NBA.

Pendant les playoffs, les Celtics éliminent tout d’abord facilement Washington, battent les Knicks en sept matchs avant de s’offrir une place en finale aux dépends de Milwaukee.

Les Lakers, qui terminent eux avec 54 victoires, éliminent Kansas City, Dallas et Phoenix, en ne concédant qu’un total de trois défaites, avant de retrouver Boston.

Quatre saisons se sont écoulées depuis l’arrivée en 1979 de Magic Johnson et Larry Bird en NBA. Les Lakers de Magic ont gagné deux titres tandis que les Celtics de Larry n’en ont remporté qu’un seul. Cependant, les deux meilleurs joueurs de la ligue ne se sont jamais rencontrés en finale mais uniquement à l’occasion de la saison régulière, soit deux fois par an. Mais 1984 va tout changer.  

Pendant des années, les Lakers maudiront ce titre qui leur tendait les bras. L’équipe de Pat Riley remportent pourtant le premier match à Boston et mènent 115-113 dans le deuxième match avec 18 secondes restantes et la possession.

Tandis que Los Angeles est sur le point d’accueillir le troisième match de la série, la possibilité d’un sweep est dans tous les esprits, tant côté Lakers que côté Celtics. Mais la passe de James Worthy est interceptée par Gerald Henderson, qui se charge ensuite d’inscrire un double-pas facile et met les deux équipes à égalité. Boston gagne le match après prolongation, remporte le quatrième match une nouvelle fois après prolongation et devient finalement champion NBA après avoir remporté le septième match.

Bird admettra plus tard : « Honnêtement, ils auraient dû nous battre 4-0. »

CLASSEMENT FINAL

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W = victoires
L = défaites
PCT = pourcentage de victoires
GB = nombre de victoires séparant l'équipe du vainqueur de la divison
* = équipe s'étant qualifié pour les playoffs
(x) = classement dans la conférence


PLAYOFFS

Premier tour de conférence Est

Boston bat Washington (3-1)
Milwaukee bat Atlanta (3-2)
New York bat Detroit (3-2)
New Jersey bat Philadelphia (3-2)

Premier tour de conférence Ouest

Utah bat Denver (3-2)
Dallas bat Seattle (3-2)
Phoenix bat Portland (3-2)
Los Angeles bat Kansas City (3-0)

Demi-finales de conférence Est

Boston bat New York (4-3)
Milwaukee bat New Jersey (4-2)

Demi-finales de conférence Ouest

Los Angeles bat Dallas (4-1)
Phoenix bat Utah (4-2)

Finale de conférence Est

Boston bat Milwaukee (4-1)

Finale de conférence Ouest

Los Angeles bat Phoenix (4-2)

Finales NBA

Boston bat Los Angeles (4-3)

Leadeurs statistiques :

Points par match : Adrian Dantley, Utah Jazz (30,6)
Pourcentage aux tirs : Artis Gilmore, San Antonio Spurs (63,1 %)
Pourcentage aux lancers francs : Larry Bird, Boston Celtics (88,8 %)
Pourcentage aux tirs à trois points : Darrell Griffith, Utah Jazz (36,1 %)
Passes décisives : Magic Johnson, Los Angeles Lakers (13,1)
Rebonds : Moses Malone, Philadelphia 76ers (13,4)
Interceptions : Rickey Green, Utah Jazz (2,65)
Contres : Mark Eaton, Utah Jazz (4,28)

Trophées :

Meilleur joueur de la saison (MVP) : Larry Bird, Boston Celtics
Meilleur joueur dans sa première année (Rookie of the Year) : Ralph Sampson, Houston Rockets
Meilleur défenseur (Defensive Player of the Year) : Sidney Moncrief, Milwaukee Bucks
Meilleur sixième homme : Kevin McHale, Boston Celtics

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Traduction : Elian Kuhn
Relecture : Elodie Rolland

Source


8 mai 2012

Boston Celtics 101-79 Atlanta Hawks

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COMMENT LE MATCH A ETE GAGNE
Paul Pierce, meilleur marqueur du match, compile 24 points en seulement 17 minutes de jeu (10 sur 13 aux tirs dont 4 sur 6 à trois points), tandis que Rajon Rondo nous gratifie d’un nouveau double-double (20 points, 16 passes décisives). Les Celtics nous ont offert leur meilleure performance offensive des playoffs et ont tiré à 51,2 % (41 sur 80 aux tirs). Ray Allen (12 points) et Keyon Dooling (10 points) ont également amené quelques points à des C’s affichant six joueurs à plus de 10 points. Du côté des Hawks, Josh Smith est le meilleur marqueur de l’équipe avec 15 points alors qu’Al Horford, auteur d’un surprenant retour, totalise 12 points en 20 minutes.

LE TOURNANT DU MATCH
Alors que les Celtics menaient déjà de 12 points à moins de huit minutes de la fin du second quart temps, c’est à ce moment-là qu’ils ont commencé à creuser l’écart et à prendre 24 points d’avance à la faveur d’un 12-0 (avec des points tous marqués par Paul Pierce et Brandon Bass). Paul Pierce a commencé par réussir un tir à trois points avant d’enchainer avec un tir à mi-distance tandis que Brandon Bass éliminait son défenseur pour aller placer un dunk dans le trafic avant de réussir à son tour un tir à mi-distance. Boston menait alors 51-27, soit le plus gros écart de la première période, à 6’14’’ de la pause.

L’ACTION DU MATCH
Peu d’action impressionnante lors de ce run, les Celtics marquant principalement grâce à des tirs lointains (63,6 % aux tirs en première période). Mais donnons l’action du match à Rajon Rondo qui, tandis que les Celtics menaient 25-16 en fin de première période, s’est sacrifié en se mettant sur la route de Jannero Pargo alors que ce dernier partait en contre-attaque, ce qui a provoqué une faute offensif du joueur des Hawks. Rajon Rondo a ensuite enchainé avec un tir à mi-distance sur la possession suivante et donné 11 points d’avance à son équipe.

LES C’S DEMARRENT FORT
Les Celtics étaient en feu en début de match, ils ont en effet tiré à 66,7 % (14 sur 21) dans le premier quart temps, ce qui leur a permis de prendre l’avantage 32-19, dans ce qui aura été le quart temps le plus prolifique de la série pour Boston. Paul Pierce (5 sur 7 aux tirs et 10 points en 10 minutes) et Rajon Rondo (auteur des sept passes décisives de l’équipe) ont été les fers de lance des Celtics sur ces premières douze minutes bien que Kevin Garnett (7 points) et Avery Bradley (2 sur 4 sur les premières 3’41’’ de jeu) ait également contribué à cette bonne performance. 

PIERCE RETOURNE AUX VESTIAIRES APRES UN COUP AU GENOU
Paul Pierce a réussi huit de ses 11 premiers tirs (18 points) mais les Hawks ont finalement trouvé un moyen de l’arrêter en milieu de second quart temps : pris dans le trafic en défense, le genou de l'ailier a percuté un autre joueur, ce qui a ensuite amené l’ailier à rejoindre les vestiaires accompagné du médecin de l’équipe Dr. Brian McKeon. Paul Pierce a quitté ses partenaires à 5’45’’ de la pause alors que les Celtics menaient 51-29. L’équipe a tout d’abord indiqué qu’il s’agissait d’une simple douleur au genou douche, mais il est finalement revenu en début de seconde période puis a finalement passé la majorité de la seconde période à pédaler sur le vélo stationnaire. Etant donné le temps qu’il a passé sur le terrain ces derniers temps, Paul Pierce a cette fois-ci pu bénéficier d’une soirée assez tranquille d’autant plus qu’il a rentabilisé au maximum son temps de jeu.

AL HORFORD REVIENT POUR LES HAWKS
Al Horford, absent depuis un match contre les Pacers le 11 janvier durant lequel il s’était déchiré les muscles pectoraux, est finalement revenu pour le Game 4. Le pivot, entré en jeu à 5’20’’ de la fin du premier quart temps, n’a eu besoin que de sept secondes pour commettre une faute offensif en voulant se créer de l’espace. (et en mettant un coup de coude au pivot rookie des Celtics Greg Stiemsma).

LES C’S SE REFROIDISSENT… MAIS QU’IMPORTE
Les Celtics, qui menaient de 23 points à la pause, ont eu jusqu’à 37 points d’avance dans le troisième quart temps avant se de refroidir brutalement. Boston n’a pas marqué pendant sept minutes, mais même le 15-0 infligé par les Hawks n’a pas changé grand-chose, les Celtics ayant ensuite toujours 22 points d’avance (82-60 à 1’45’’ de la fin du troisième quart temps). Un tir à trois points de Rajon Rondo à quelques secondes de la fin des 24 secondes a ensuite mis un terme à cette mauvaise passe sur un service de Ray Allen. L’arrière a ensuite enchainé avec un autre tir à trois points, dont il était cette fois l’auteur, avant que Rajon Rondo ne conclut avec un double-pas réussit grâce à une de ces feintes de passe dans le dos dont il a le secret. Boston avait alors une nouvelle fois creusé l’écart et possédait 30 points d’avance en fin de troisième quart temps.

CHRIS WILCOX PRESENT POUR LE GAME 4
Le pivot Chris Wilcox, opéré d’un anévrisme aortique plus tôt cette saison, a pris place en face du banc des Celtics pour encourager ses coéquipiers. Boston avait en effet coupé le pivot fin Mars afin de pouvoir faire signer un autre pivot, Ryan Hollins.

CE QUE CELA SIGNIFIE
Eteignez les lumières, la fête est finie. OK, rien n’est garanti avec ces Celtics, surtout que deux des trois derniers matchs se joueront à Atlanta (si Atlanta remporte les deux prochains matchs). Mais, depuis que les playoffs comprennent 16 équipes et la saison 1983-1984, les équipes qui mènent 3-1 remportent la série 96 % du temps (194 victoires pour 8 défaites). Les Hawks, qui connaissaient l’importance du match, ont sorti l’artillerie lourde avec le retour d’Horford et de Smith mais cela n’a rien changé. Les Celtics ont accompli ici leur meilleure performance des playoffs et se sont assuré que Boston avait connu son seul retournement de situation de la journée à Fenway Park. E’Twaun Moore, qui a entré en jeu à huit minutes du terme (et raté un tir à trois points peu après), a joué son premier match de playoffs. La série revient à Atlanta pour le Game 5 mardi soir à 2h du mat

Traduction de l'article d'ESPN Boston "Rapid Reaction: C's 101, Hawks 79 (Game 4)"

 

6 mai 2012

Boston Celtics 90-84 Atlanta Hawks (A.P.)

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COMMENT LE MATCH A ETE GAGNE
Rajon Rondo est parvenu, malgré un début de match compliqué (0 sur 3 aux tirs, 2 points, 5 passes décisives et 4 rebonds en première période) à réussir le 20ème triple-double de sa carrière (le 15ème à la télé nationale américaine, le 7ème en playoff) avec un total de 17 points, 14 rebonds et 12 passes décisives. Paul Pierce, en dépit de neuf tirs manqués sur 12, compile 21 points (meilleur total de l’équipe) dont 14 lancers-francs tandis que Kevin Garnett totalise 20 points et 13 rebonds. Du coté des Hawks, Joe Johnson donne 29 points (11 sur 28 aux tirs) à son équipe et Jeff Teague termine avec 23 points.

L’ACTION DU MATCH
Rajon Rondo est tout d’abord parvenu à entrainer Tracy McGrady avec lui dans la peinture grâce à un spin move en contre-attaque pour servir Paul Pierce dans le coin pour un tir à trois points – seulement son deuxième tir réussi de la soirée. Il restait alors 8’49’’ et Boston menait alors 70-64. C’était la 10ème passe décisive de Rajon Rondo. A la suite d’un temps mort, une perte de balle de Tracy McGrady a permis au meneur de jeu des Celtics de partir en contre-attaque et de marquer d’un reverse en changeant de main en l’air pour son 10ème point du match (le triple-double est arrivé deux rebonds après).

LE TOURNANT DU MATCH

Les Celtics menaient 65-64 à 9’20’’ de la fin du match avant un double-pas de Rajon Rondo à la suite d’une pénétration. La passe décisive pour Paul Pierce et son « reverse layup » ont suivi, et quatre autres points de Kevin Garnett ont permis à Boston de mener 76-65 à 6’58’’ de la fin du match à la faveur d’un 11-1. Cela aurait dû suffire, mais les Celtics n’étaient en fait pas sortis d’affaire.

LE TOURNANT DU MATCH II
Mené de huit points à 2'31’’ du terme, les Hawks n’ont eu besoin que d’un peu plus d’une minute pour égaliser à 80 partout avec 1 minute 23 restante, notamment grâce aux deux tirs à trois points de Willie Green et Joe Johnson (entrecoupé d’un tir à mi-distance de ce même Johnson). Les Celtics ont eu une dernière occasion de l’emporter mais le step-back de Paul Pierce en tête de raquette, son endroit favori, a manqué la cible, malgré une bonne feinte de tir qui a suffit à faire sauter Joe Johnson.

LE TOURNANT DU MATCH (PROLONGATION)
Rajon Rondo a réussi un bras roulé par-dessus Teague et Pierce a suivi avec un tir à mi-distance de la ligne des lancers-francs grâce à un step-back, donnant quatre points d’avance aux Celtics en milieu de prolongation. Mais c’est bel et bien le dunk de Garnett qui a scellé le match après un rebond offensif à la suite d’un tir raté de Rajon Rondo à 28,1 secondes du terme. Boston menait alors 88-84. Les Hawks ne se sont pas facilités la tâche en ne réussissant que 2 tirs sur 11 en prolongation.

LE RETOUR DE RAY ALLEN
L’arrière Ray Allen a eu droit à une ovation lorsqu’il est apparu à 4’40’’ de la fin du premier quart temps. Il ne lui a ensuite fallu que 33 secondes pour réussir son premier tir le long de la ligne de fond grâce à des écrans de Paul Pierce et de Greg Stiemsma. Son tir ouvert à trois points sur le côté droit n’a malheureusement pas eu le même succès. Il termine finalement la rencontre avec 13 points (6 sur 12 aux tirs) bien qu’il ait manqué deux lancers francs sur trois.

EN PARLANT D’ANCIENS
Il se pourrait bien que Tracy McGrady ait été le meilleur joueur en première période. Retrouvant ses jambes de 20 ans, il a réussi 5 tirs sur 9 et compilait alors 10 points, 6 rebonds et une passe décisive en 16’43’’ de jeu. Son entorse en fin de première période s’est révélée moins grave que prévu et il est finalement revenu sur le terrain en deuxième période. Il totalise finalement 12 points, 9 rebonds et 6 passes décisives.

UN DEBUT DE MATCH BIEN PAUVRE
Les Celtics ont tiré à seulement 28,6 % dans le premier quart temps et Ray Allen (2 sur 4 aux tirs) avait alors réussi autant de tirs que le reste du Big Four combiné (Pierce, Garnett et Rondo étaient à 2 sur 13). Les deux équipes combinées ont tiré à 39,5 % (45 sur 114) sur les trois premiers quart temps (39,2 % pour les C’s, 39,7 pour les Hawks) tandis que Boston menait 60-58 à l’aube du dernier quart temps.

AVERY BRADLEY QUITTE SES COEQUIPIERS EN DEUXIEME PERIODE
Le sophomore Avery Bradley a rejoint les vestiaires en fin de troisième quart temps à cause de ce que l’équipe a appelé une "épaule gauche douloureuse". L’équipe a initialement déclaré qu’il reviendrait, mais s'est finalement ravisé en début de quatrième quart temps.

CE QUE CELA SIGNIFIE
Comme toujours cette saison, les Celtics se sont rendus les choses plus difficiles qu’elles ne l’étaient vraiment. Les Hawks jouaient sans Josh Smith (en plus d’Al Horford et Zaza Pachulia) mais Boston n’a jamais su creuser l’écart. Une victoire est une victoire à ce moment de l’année, et une équipe peut gagner 16 matchs compliqués et devenir champion. Cela dit, les joueurs clés de Boston continuent d’être fortement mis à contribution, Paul Pierce a en effet joué 47’06’’, Kevin Garnett 42’00’’, Rajon Rondo 48’40’’, et même Ray Allen a joué 36’51’’ pour son retour. La victoire facilitera cependant la récupération tandis que Boston mène dorénavant 2-1 avant le quatrième match au TD Garden dimanche soir.

Traduction de l'article d'ESPN Boston "Rapid Reaction: C's 90, Hawks 84 (OT)"

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1 avril 2012

Avant-match : Boston Celtics - Miami Heat

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01/04/2012
3:30 PM ET (21h30 GMT+1)
Match 51/66

Rythme :
Boston : 92.8 possessions / match (20ème)
Miami : 94.1 possessions / match (14ème)

Efficacité offensive :
Boston : 98.6 points inscrits / 100 possessions (25ème)
Miami : 106.7 points inscrits / 100 possessions (2ème)

Efficacité défensive :
Boston : 96.1 points encaissés / 100 possessions (2ème ex-aequo)
Miami : 97.4 points encaissés / 100 possessions (5ème)

Cinq majeur probable :
Boston Celtics : Rajon Rondo / Ray Allen / Paul Pierce / Brandon Bass / Kevin Garnett.
Miami Heat : Mario Chalmers / Dwyane Wade / LeBron James / Chris Bosh / Joel Anthony.

Infirmerie :
Boston : Mickael Pietrus (commotion cérébrale)
Miami : Mike Miller (cheville)

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Avant-match :

Les Celtics reçoivent ce soir Miami avec la ferme intention de les battre. En effet, Boston a besoin de cette victoire pour rester à la quatrième place, les Sixers ayant battu Atlanta dans la nuit de hier, mais également de se rapprocher d'Indiana et d'Atlanta, respectivement à la 5ème et 6ème place. Boston est actuellement en pleine confiance (quatre victoires d'affilées) et cela semble être le bon moment pour affronter LeBron James et les siens, d'autant plus que Doc Rivers peut compter sur tout son effectif mis à part notre Français, Mickael Pietrus, toujours pas rétabli de sa commotion cérébrale survenue lors du match contre les Sixers.

Pronostiques :

Leo H.: Les statistiques postées plus haut ne peuvent suffire à pronostiquer un tel match. Tandis que le niveau du Heat semble avoir baissé d’un ton depuis le All-Star Break, les Celtics ont eux le troisième meilleur bilan de l’ensemble de la ligue depuis cette date. Ainsi, ils entament un mois d’Avril très compliqué avec confiance et semblent enfin avoir retrouvé leurs jambes. Ce soir, à domicile, nous pouvons penser qu’ils livreront une grosse prestation.

Victoire de Boston par 5 à 10 points.

Elian K. : Pour une fois, je vais donner Boston perdant, mais de peu. Pour plusieurs raisons : tout d'abord, les Celtics n'ont jamais gagné plus de cinq matchs de rang et je ne vois pas cela changer ce soir, le Heat semble en effet vraiment très solide, et les contre-attaques floridiennes risquent une nouvelle fois de tuer nos verts.

Victoire de Miami par moins de cinq points.

Article conjointement écrit par Elian K. et Léo H.

18 mars 2012

3 plus, 3 moins 11-18 Mars

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Chaque semaine, nous accorderons un + aux trois joueurs ou groupes de joueurs (cela peut aussi concerner le front office et le staff)  qui ont le plus brillé durant la semaine écoulée et un - à ceux qui, au contraire, ont particulièrement déçu.

Semaine chargée pour les Celtics avec 5 matchs en 7 jours, tous à l'extérieur pour un bilan mitigé. Boston concède trois défaites face aux Lakers (97-94), aux Kings (120-95) et aux Nuggets (98-91) mais s'impose à deux reprises, contre les Clippers (94-85) et les Warriors (105-103).

Plus :

- Kevin Garnett.

Entre la raquette des Lakers, des Clippers, des Nuggets et dans une moindre mesure celle des Kings, KG avait du travail cette semaine. En répondant présent avec 18.2 points par match, 8.8 rebonds et 4.2 passes (contre 2.8 cette saison) en 32.6 minutes, il confirme sa bonne forme retrouvée depuis le All-Star Break. Du haut de ses 2m11 et ses 35 ans, Garnett incarne toujours la fierté et l'engagement des Celtics sur le parquet. Il devient d'ailleurs le premier joueur de l'histoire de la NBA à compiler 20 000 points, 10 000 rebonds, 5000 passes, 1500 contres et 1500 interceptions et se paye même le luxe d'être clutch face à Golden Sate.
Il faudra compter sur lui en PO, et c'est une bonne nouvelle.

- Paul Pierce.

C'est un petit plus pour Paul Pierce qui enregistre 18.8 points et 5.4 passes par match, à relativiser avec sa faible performance aux rebonds (2.8 rebonds contre 4.7) et aux tirs (36.7%), le joueur donnant parfois même l'impression de forcer. Toujours précieux dans le money-time (c'est lui qui passe la gonfle à Garnett sur la dernière possession, face aux Warriors), son shoot n'est plus aussi fiable qu'avant (42.4% cette saison).

- Danny Ainge.

Certes, le GM des Celtics n'a pas réussi à échanger le contrat de Jermaine O'Neal contre un jeune, ou mieux contre un jeune intérieur. Certes, il n'est pas parvenu à échanger Pavlovic et Moore contre Ryan Anderson et Dwight Howard (et pour cause). Mais Danny a fait mieux.
Toujours prêt à échanger l'un des membres du Big4 contre de nouveaux talents, Danny a préféré conserver son 5 majeur en l'état, n'obtenant pas d'offres satisfaisantes.
Le prix était élevé pour se payer l'une de ses stars.
Boston ne gagnera sûrement pas le titre cette année, mais Ainge nous offre l'opportunité de profiter encore quelques mois de cette somptueuse équipe. Pour le reste, pas de panique, il y aura de quoi reconstruire cet été.


Moins :

- Rajon Rondo.

Rondo a été, comme souvent, inconstant cette semaine. Vu de l’extérieur, le meneur de Boston semble même choisir ses matchs. Si ses statistiques sont globalement appréciables, elles ne reflètent pas l’impact (ou l’absence d’impact) qu’il a sur le jeu de Boston. On l’a vu totalement absent face aux Kings, alors qu’il aurait du se jouer de Isaiah Thomas, leur meneur rookie (qui termina avec 13 points et 10 passes). Ce moins est donc une sanction pour rappeler que Rondo doit faire mieux. L’équipe est en effet affaiblie et a besoin que ses stars soient impliquées et prêtes à se sublimer pour relever le défi. Et comme on a pu le constater, quand Rajon va bien, les Celtics vont bien.

- Bass.

Ses performances sont en dents de scie cette semaine, et trop souvent depuis qu’il est dans le 5 majeur. Sans rien enlever à son apport depuis qu’il est arrivé aux Celtics, il doit cependant faire un bien meilleur travail aux rebonds : un seul contre Sacramento, deux contre Denver. On l’a souvent vu ne prenant même pas position pour sécuriser ces rebonds, qui ont coûté très cher lors de ces deux matchs. Ne serait-il pas plus prolifique en sortie du banc, comme c’était le cas lors de la première partie de saison ? L'avenir nous le dira... ou pas.

- Le banc.

Depuis que Bass est dans le 5 de départ et plus encore depuis que Wilcox est indisponible, rien ne va plus pour le banc des Celtics. L’exécution offensive laisse à désirer, il n’y a aucune présence au rebond et les remplaçants ne parviennent pas à avoir tous un impact de manière homogène. Il va falloir que cela cesse. Nous savons tous que l’apport du banc est crucial pour reposer les cadres avant les playoffs, mais aussi un facteur essentiel lors de la postseason. L'élimination l'an passé face au Heat n'y est d'ailleurs pas étrangère. Le banc avait été incapable de remporter son match-up, pourtant gagnant sur le papier, pour le résultat que l'on connait.

 

Par Alex et Léo.

6 mars 2012

Boston Celtics 115-111 New York Knicks A.P.

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COMMENT LE MATCH A ETE GAGNE
Rajon Rondo se fend du 17ème triple-double de sa carrière avec 18 points, 17 rebonds et 20 passes décisives tandis que Paul Pierce, meilleur marqueur du match, compile 34 points (13 sur 23 aux tirs), sept rebonds, trois passes décisives, deux interceptions et un contre. Kevin Garnett a eu quelques problèmes pour régler la mire (8 sur 22 aux tirs) mais totalise tout de même 18 points et 10 rebonds (en ayant joué toute la prolongation avec cinq fautes). Carmelo Anthony termine lui meilleur marqueur coté Knicks avec 25 points (8 sur 21 aux tirs).

RAJON RONDO S’AMUSE… ENCORE UNE FOIS
Le meneur de jeu totalise dorénavant 17 triple-doubles dont quatre cette saison et trois sur ces 21 derniers jours. Comme le soulignait Sean Grande, commentateur pour la radio des Celtics, il s’agit également du treizième réussi lors d’une rencontre diffusée nationalement sur le territoire américain. Avec toutes les rumeurs parues récemment dans la presse – et Jeremy Lin en face – on se doutait que Rajon Rondo allait sortir un gros match. Et c’est ce qu’il a fait, sans donner l'impression de forcer, atteignant notamment un total incroyable de 17 rebonds.

JEREMY LIN TARDE A RENTRER DANS LE MATCH
Avant le quatrième quart-temps, le meneur de jeu New Yorkais n’avait marqué que six points (3 sur 7 aux tirs) et donné deux passes décisives, mais celui-ci a finalement élevé son niveau de jeu lors des 12 dernières minutes et notamment permis aux Knicks d’aller chercher la prolongation. Il termine finalement avec 14 points (6 sur 16 aux tirs), cinq passes décisives et six pertes de balle. Rajon Rondo a cependant bel et bien remporté la bataille des meneurs de jeu.

LE PREMIER TOURNANT DU MATCH
On ne peut pas dire que le deuxième quart-temps ait été de bonne facture de la part de nos Celtics, ceux-ci ayant même été mené de 12 points avant de finalement réagir et de revenir à cinq points avant la pause (56-51). Ils ont dû être tellement revivifiés par ce retour qu’ils ont ensuite produit un troisième quart-temps de haute qualité. En effet, après avoir égalisé à 60 partout un peu plus de trois minutes après la reprise, ils sont parvenus à infliger un 20-5 à leur adversaire du soir, grâce notamment à des paniers faciles de Rajon Rondo, Paul Pierce et Chris Wilcox. Un tir à trois points de Paul Pierce et un double-pas en contre-attaque de Chris Wilcox (sur une passe de Pierce) ont ensuite permis à Boston de mener 80-65 avec 92 restantes à jouer dans le quart-temps. Paul Pierce compile 15 points (5 sur 8 aux tirs) sur le quart-temps alors que Rajon Rondo a lui distillé cinq passes décisives et pris cinq rebonds. Cela aurait dû être suffisant mais…

LE SECOND TOURNANT DU MATCH
Les Knicks sont alors revenus dans la partie et les deux dernières minutes se sont résumées à un duel entre Paul Pierce et Carmelo Anthony. Un tir à mi-distance du Celtic avait donné l’avantage 98-95 à Boston avec 1’51’’ restantes mais le Knick a donné la réplique grâce à deux double-pas et permis à New York de repasser devant (99-98) à 70 secondes du terme. Anthony, juste avant la fin des 24 secondes, a ensuite répondu au long tir à mi-distance réussi par Paul Pierce quelques secondes auparavant. Le Celtic a tenté sur l’action suivante de pénétrer jusqu’en tête de raquette, son endroit favori, mais la défense New Yorkaise ne l’a pas laissé faire et son tir a finalement trouvé le cercle, tandis que le chrono donnait 18,8 secondes restantes. Il a cependant eu une deuxième chance dont il a profité pour réussir un tir à trois points par-dessus Iman Shupert et égaliser à 103 partout. Carmelo Anthony a finalement manqué le coche sur un tir à mi-distance au buzzer, envoyant les deux équipes en prolongation.

L’ACTION DU MATCH
Ray Allen, qui avait manqué le match de vendredi contre les Nets à cause de douleurs à l’estomac, n’a marqué que sept points (2 sur 7 aux tirs) lors des 48 premières minutes mais cela n’a pas eu l’air de le perturber au moment de prendre les derniers tirs. Son tir à trois points, suite à une passe de Rajon Rondo, a en effet tout d’abord donné l’avantage à son équipe 108-105 à 3’32’’ de la fin de la prolongation. Le double-pas facile de ce même Ray Allen, une nouvelle fois sur une passe décisive de son meneur de jeu après un long rebond, a quelques instants plus tard finalement permis à Boston de prendre cinq points d’avance.

CE QUE CELA SIGNIFIE
Cela aurait dû être plus facile, mais les Celtics prennent volontiers cette victoire acquise dans la douleur. Le tir à trois points de Paul Pierce en fin de temps réglementaire a sauvé le match et l’ailier a porté son équipe grâce à son jeu offensif pendant pratiquement toute la rencontre (avec l’aide précieuse de Rajon Rondo). Boston est maintenant sur quatre victoires consécutives mais cette dernière est de loin la plus importante car elle permet de tenir à distance son adversaire direct en Division Atlantique et dans la conférence Est.  

Traduction de l'article d'ESPN Boston "Rapid Reaction: Celtics 115, Knicks 111 (OT)"

 

4 mars 2012

Boston Celtics 107-94 New Jersey Nets

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COMMENT LE MATCH A ETE GAGNE
Paul Pierce
et les Celtics en général ont produit leur meilleure performance depuis des semaines, l’ailier termine en effet la rencontre avec 27 points (10 sur 14 aux tirs), huit passes décisives et quatre rebonds en 31’46’’ de jeu, permettant à Boston d’empocher une victoire convaincante. Kevin Garnett totalise lui 20 points et 10 rebonds tandis que Rajon Rondo donne 14 points, 13 rebonds et cinq interceptions à des Celtics sans Ray Allen. Gerald Green, ancien C’s actuellement sous contrat de 10 jours avec les Nets, a marqué 11 points, dont quelques dunks, en 25 minutes de jeu et Brook Lopez, meilleur marqueur du match, termine finalement la rencontre avec 28 points.

LES CLES DU MATCH
Les Celtics ont eu besoin d’à peine cinq minutes pour prendre 11 points d’avance et les Nets ne sont ensuite jamais parvenus à revenir à moins de trois points. New Jersey n’était cependant qu’à quatre points à sept minutes de la fin du deuxième quart-temps mais Boston a finalement creusé une nouvelle fois l’écart. Mickael Pietrus (deux fois), Chris Wilcox et Kevin Garnett ont enchainé les double-pas et permis aux Celtics de marquer 14 points consécutifs pour mener 52-31 à un peu plus de deux minutes de la fin de la première mi-temps. Boston a seulement commis deux pertes de balles (sans conséquence au niveau du score) en première mi-temps.

CE QUE CELA SIGNIFIE
Les Celtics (18 victoires pour 17 défaites) sont maintenant sur une série de trois victoires et sont finalement parvenus à se hisser au-dessus de la barre des 50% de victoires. Boston jouera son prochain match au TD Garden contre leurs adversaires directs en Division Atlantique : les Knicks (oui, la Linsanity est sur le point d’envahir le Garden, les C’s ayant été la dernière équipe à affronter les Knicks avant l’émergence de Jeremy Lin). L’équipe de Doc Rivers a tiré à 51,7 % vendredi soir et – en dehors d’une multitude de pertes de balle en début de seconde période – a pratiqué un basket phénoménal. Oui, c’était contre une équipe des Nets qui affiche seulement 11 victoires, mais qui ne compte également aucun blessé, ce qui est toujours encourageant pour des Celtics en manque de confiance. On peut dire que ce match est tombé à point nommé.

Traduction de l'article d'ESPN Boston "Rapid Reaction: Celtics 107, Nets 94"

29 février 2012

Avant-match : Boston Celtics - Milwaukee Bucks

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29/02/2012
7:30 PM ET (01h30 GMT+1)
Match 34/66

Rythme :
Boston : 89.0 possessions / match (27ème)
Milwaukee : 92.0 possessions / match (12ème)

Efficacité offensive :
Boston : 100.0  points inscrits / 100 possessions (25ème)
Milwaukee : 103.3 points inscrits / 100 possessions (16ème)

Efficacité défensive :
Boston : 98.9 points encaissés / 100 possessions (4ème)
Milwaukee : 105.6 points encaissés / 100 possessions (23ème)

Cinq majeur probable :
Boston : Rajon Rondo / Ray Allen / Paul Pierce / Brandon Bass / Kevin Garnett.
Milwaukee : Brandon Jennings / Shaun Livingston / Carlos Delfino / Ersan Ilyasova / Drew Gooden.

Infirmerie :
Boston : Jermaine O'Neal (poignet gauche, incertain).
Milwaukee : Andrew Bogut (fracture de la cheville).

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Avant-match : La victoire face aux Cavaliers (86-83) la nuit dernière n'a convaincu personne. Avec 18 turnovers et une défaite dans la peinture (41 rebonds à 39) malgré l'absence de Varejao, Boston s'est particulièrement compliqué la tâche et il faudra montrer bien plus contre Milwaukee pour faire taire les rumeurs de transfert.
Rajon Rondo, dominé par Kyrie Irving la veille  (24 points, 3 passes, 4 rebonds à 8/14 au tir), doit se montrer plus concerné en attaque comme en défense. Personne ne semble intouchable au sein de l'effectif et le meneur trois fois All-Star n'a pas le droit à l'erreur face à Brandon Jennings. Milwaukee, également en back-to-back (victoire 119-118 face aux Wizards) est toujours privé de son franchise player Andrew Bogut et ce jusqu'à la fin de la saison. Une défaite face au 9e de l'Est serait plus qu'embarrassante.

Pronostiques :

Leo H. : Le match d'hier soir contre Cleveland m'a déçu. Les Celtics, pourtant quasiment au complet, n'ont pas dominé le match comme je l'avais prévu. Une réaction est nécessaire, afin de prouver que Boston peut encore prétendre à quelque chose cette saison. Quoi de mieux pour cela qu'un match à domicile ? Dans l'ambiance inimitable du TD Garden, l'équipe entière devra se mettre au diapason : j'espère tout particulièrement que Pierce et Rondo se rachètent et livrent un match digne de leur niveau.

Victoire de Boston par 5 points.

Alex B. : Exaspéré par le jeu de Rondo la nuit dernière, malgré ses 11 passes, j'attends de lui beaucoup plus d'implication et d'énergie des deux côtés du terrain. Alors qu'il ne s'est toujours pas fait pardonner de ses deux matchs de suspension au plus mauvais moment, Rondo est sur un siège éjectable en cette période de transfert. Voilà trois mois que Danny Ainge a tenté de l'échanger contre Russel Westbrook puis Chris Paul et le meneur brille toujours par son inconstance.
La clé se trouve une fois de plus à la mène et la victoire n'est pas une option face aux Bucks si le Big 4 tient à rester intact.

Victoire de Boston par 5-10 points.

Article conjointement écrit par Leo H. et Alex B.


Drew Gooden serait apparemment très incertain pour ce soir.

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